Pour un usage de l'eau juste, les paysans bio rejoignent le printemps maraîchin

Paris, 25/03/2022. 

Demain, la FNAB sera à la Rochénard, dans les Deux Sèvres, aux côtés des organisations du printemps maraîchin pour dire non aux projets de mégabassines. Si les paysan.nes bio sont aussi des utilisateurs d’eau, des « irrigants », le monde agricole ne doit pas, comme il le fait déjà sur les pesticides et la santé, confisquer le débat démocratique sur la juste répartition et utilisation de l’eau. La FNAB appelle ses adhérent.es à participer à la mobilisation dans le calme, sans aucune forme de violence, mais avec détermination. 

L’agriculture ne peut pas imposer son besoin en eau sans mesure ni justesse

L’eau est un bien commun, essentiel à notre survie. Si elle est aussi essentielle aux activités économiques comme l’agriculture, celles-ci ne peuvent-être exemptes d’une rationalisation irréprochable de son usage, ce qui n’est pas le cas avec les projets deux-sèvriens. « Non seulement les bassines en construction vont venir irriguer des productions qui ne nourriront pas les français mais en plus elles ne sont conditionnées à aucune réflexion sur la réduction du besoin en eau » explique Philippe Camburet 

La FNAB considère que dans une logique de juste répartition de la ressource en eau, les cultures vivrières doivent être priorisées tout comme les productions les plus économes en eau.

Le gouvernement doit conditionner strictement les stockages de l’eau

Le projet des Deux-Sèvres est un triste exemple de ce qui est en train de se profiler partout en France. Des projets non pensés, ayant un impact catastrophique sur les milieux de par leur démesure, sans concertation réelle avec la population. « Une fois encore on met sous perfusion un système conventionnel à bout de souffle, au détriment de l’intérêt collectif » regrette Philippe Camburet, président de la FNAB.

 

Contact presse : Philipe Camburet 06 77 94 85 19 (présent sur place le 26 mars à 14h)