Impliquer les consommateurs-citoyens

Un modèle agricole d'intérêt général

L’agriculture biologique rend des services à la société

La bio à travers son modèle et ses pratiques préserve la santé de manière globale : celles des hommes et femmes, de l’environnement, des animaux !

L’agriculture biologique, un modèle agricole qui repose sur des principes et qui est strictement encadré par un cahier des charges

L’agriculture biologique est un modèle agricole qui prend racine dans le refus de l’usage de pesticides et engrais chimiques de synthèse dans les années 50. Cette vision de l’agriculture se veut respectueuse des équilibres naturels, de l’environnement, des sols, des Hommes et des animaux, en un mot du vivant.

Pour consolider ces acquis, un cahier des charges édictant des règles strictes de production a été établi. Des contrôles annuels sont effectués sur les fermes bio par des organismes de contrôles indépendants qui vérifient le respect de la réglementation bio.

La bio, un mode de production utile à la société

Manger bio, c’est meilleur pour la santé des consommateur-rices…

La nocivité des pesticides sur la santé n’est plus à démontrer. C’est pourquoi de nombreuses institutions nationales de santé publique conseillent de manger bio pour préserver sa santé :

En France, la moitié des aliments non bio contient des résidus de pesticides (trois en moyenne) dont 60 % sont soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens. Ces produits sont caractérisés par leur nocivité pour la santé à la moindre ingestion : il n’existe pas de dose saine, aucune consommation de ces produits est inoffensive pour la santé de celui ou celle qui le mange.

De leur côté, 85 % à 95 % des produits bio ne contiennent aucun résidu de pesticides et les aliments transformés bio contiennent 90 % d’additifs et auxiliaires de fabrication en moins que les conventionnels.

…et des agriculteur-rices

Manger bio, c’est agir pour une réduction de l’utilisation des pesticides par les agriculteurs et minimiser leur présence dans l’environnement. La maladie de Parkinson et le cancer de la prostate viennent d’être reconnus maladies professionnelles pour les agriculteurs. La population agricole est certes particulièrement exposée, mais nous sommes tous et toutes concerné-es puisque les pesticides utilisés en agriculture intensive  se trouvent dans l’eau du robinet et dans l’air.

La bio préserve la biodiversité

La préservation de la bio est un vrai sujet pour l’environnement : d’après le rapport de 2019 de l’IPBES ( la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques), la préservation de la biodiversité devient une urgence.

Plusieurs études tendent à démontrer que l’agriculture biologique a un impact positif sur la biodiversité et qu’elle se place du côté des solutions. Les conclusions mettent en avant le fait que les systèmes conduits en bio présentent d’avantage de biodiversité, tant sur l’abondance (nombre d’individus) que sur la diversité (nombre d’espèces). On trouve en moyenne 30% d’espèces en plus et 50% d’individus en plus dans les parcelles cultivées en bio.

Pour en savoir plus, consultez notre guide l’agriculture bio et la biodiversité.

La bio prend en compte le bien-être animal

L’élevage en bio doit se conformer aux besoins des différentes espèces animales, respecter le lien au sol, ce qui signifie que les animaux nourris avec des aliments bio, naturels, sains et variés, sont sources de fumure organique, permettant la fertilité des sols.

En bio,  le respect du bien-être animal peut s’illustrer à travers 5 principes fondamentaux qui se traduisent dans les pratiques concrètes des éleveur-ses. Celles-ci font partie intégrante du cahier des charges de l’agriculture biologique. :

  • Ne pas souffrir de faim et de soif :  en bio on nourrit les animaux avec une alimentation biologique conforme aux besoins nutritionnels de l’animal
  • Ne pas souffrir de contrainte physique : limitation de la densité à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments, aire de repos confortable ) disposition des animaux
  • Etre indemne de douleurs, blessures et maladies : en bio, on met en place des mesures préventives, en  limitant les densités, en ménageant un accès au plein air, en fournissant des rations alimentaires et en faisant des choix génétiques adaptés à une conduite d’élevage extensive. On stimule les défenses naturelles des animaux
  • Etre protégé de la peur et de la détresse : recours aux médicaments allopathiques de synthèse pour éviter les souffrances en cas d’échec des autres méthodes. De plus, la douleur doit être prise en charge, tout au long de sa vie, y compris lors de l’abattage
  • Avoir la possibilité d’exprimer des comportements naturels : en fournissant un espace suffisant pour cela et donnant accès à l’extérieur.

Pour en savoir plus, rendez-vous sur le site de l’Agence bio.

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